Tokyo, dernière étape de notre voyage en Asie.
La capitale japonaise est la ville la plus peuplée du monde
(en incluant la banlieue) avec plus de 40 millions d’habitants.
Elle est aussi championne des secousses sismiques avec un
tremblement de terre ressenti par jour (heureusement la plupart
sont de force négligeable).
En trois jours, nous ne pouvions visiter qu’une minime partie des
23 arrondissements qui forment le centre de la ville.
Le métro
Avec ses 290 stations, le métro a été le moyen le plus efficace de nous déplacer.
Nous avons été impressionnés par la discipline observée par les japonais
dans leurs déplacements, respectant le sens indiqué par les panneaux d’orientation.
Les utilisateurs se déplacent ainsi en un mouvement régulier et fluide.
Nous nous sommes amusés à trouver la manière la plus directe de nous rendre
aux endroits que nous désirions visiter.
Chiyoda: Le palais impérial
Situé en plein cœur de Tokyo, entouré de gratte-ciels, cet espace demeure protégé
par des remparts et des douves tout autour, le tout relativement bien conservé.
Construit en 1457, détruit et reconstruit à quelques reprises, on peut y faire le tour
des magnifiques jardins. Nous y avons vu nos premiers cerisiers en fleurs
et rencontré plusieurs personnes vêtues de manière traditionnelle.
Asakusa : Le temple Sensoji
Construit en 645, ce temple, le plus vieux de la ville, est l’exemple de la manière
de construire japonaise permettant la résistance aux tremblements de terre.
On y accède par la porte du tonnerre pour aboutir devant la porte de la salle aux trésors,
la pagode de 5 étages et, en retrait, la cloche du temps.
Que ce soit dans l’allée menant au temple ou tout autour, des boutiques de toutes sortes
s’entassent le long des rues. Plusieurs d’entre elles offrent aux visiteurs
de louer un habillement traditionnel japonais pour la journée, ce dont profitent
majoritairement des jeunes qui se photographient dans diverses poses.
Ueno : Le musée Shitamachi et les cerisiers
Dans ce musée qui reproduit le quotidien de familles qui auraient pu habiter
les maisons d’une rue du bas Edo (ancienne Tokyo), nous avons profité
des explications détaillées d’un guide très agréable.
À l’étage, d’anciens jouets sont mis à disposition des visiteurs et de leurs enfants
qui peuvent se lancer dans le défi d’en comprendre l’utilisation.
Nous avons aussi vu le début de la floraison des cerisiers.
Shibuya: La traversée de la foule
Nous avons observé et traversé l’impressionnant carrefour inondé de publicité,
l’un des plus fréquenté du monde. Nous ne nous lassions pas de voir toute cette foule
se ruer d’un côté à l’autre. En plus des 4 sens, il y a également une traversée en diagonale.
Le quartier recèle également un vaste éventail de magasins.
Le jour de la St-Patrick, nous nous sommes rendus dans un pub irlandais où,
à notre grande surprise, s’est présenté un joueur de cornemuse qui nous a égayé
les oreilles du son de son instrument.
Marielle a reçu de la part des irlandais un beau chapeau vert en cadeau.
Sushi et ramen
On ne peut aller à Tokyo sans déguster des sushis ou des ramen.
Nous avons apprécié le restaurant où les sushis sont servis dans de petites barquettes
qui avancent sur un tapis roulant.
En déambulant dans Tokyo
Dans chaque quartier où nous avons déambulé, nous pouvions magasiner jusqu’à l’épuisement.
Nous avons vu les deux tours servant à la radiodiffusion.
La Skytree haute de 634 mètres, est devenue, le jour de son inauguration en 2012, l
a deuxième plus haute structure autoportante du monde. La Tokyo Tower, colorée en rouge et blanc,
dont le concept est fondé sur celui de la tour Eiffel.
Nous avons été particulièrement impressionnés par les toilettes avec siège chauffant
et diverses options de jet d’eau qu’on retrouve partout.
Les taxis nous rappelaient que Tokyo sera l’hôte des jeux olympiques en 2020.
Mais non, nous n’avons pas ressenti de secousse sismique pendant notre séjour.
Marielle et Jacques