Le Cambodge et Kho Kood
Le transfert d’Ho Chi Minh à Phnom Penh en autobus s’est bien déroulé (incluant le passage à la frontière
et l’obtention du visa cambodgien). Après une nuit dans un hôtel miteux à Pnom Penh,
nous arrivons à Siem Rap pour visiter le site d’Angkor.
Nous nous retrouvons dans un endroit superbe pour nous loger, un endroit extraordinaire à visiter
et un guide francophone philosophe et rempli d’humour.
Nous avons monté et descendu 3,174 marches, parcouru 8 temples différents,
assisté au lever et au coucher du soleil et demeurés enchantés par l’histoire, la splendeur,
l’immensité de ces constructions plus que millénaires.
Certaines personnes nous ont dit de ce site qu’est l’un des plus merveilleux au monde et nous sommes d’accord.
À certains endroits, la nature a repris ses droits et on peut apercevoir des racines
d’arbres qui ont poussé dans les murs et détruit une partie de ceux-ci (certains ont servi de décor dans des films).
Notre séjour au Cambodge terminé, nous prenons l'autobus pour retourner en Thailande
pour un moment de détente sur le bord de la mer.
Arrivé à la frontière entre le Cambodge et Thaïlande, il fait chaud (38 C à l’ombre) et l’autobus
nous débarque dans la rue avec nos bagages.
Il nous faut attendre en foule dans un petit réduit que les douaniers cambodgiens étampent
nos passeports et prennent nos empreintes digitales. Pourquoi les empreintes puisque nous sortons du pays ???
Nous ne nous sommes pas risqués à le demander… Après, il faut marcher 200 mètres
sous un soleil de plomb, avec nos valises, dans un chemin rempli d’ornières
et de vendeurs ambulants, pour nous retrouver à nouveau dans une salle d’attente surchauffée,
qui n’est que la première étape du passage de la frontière.
Il nous faut compléter le formulaire d’entrée alors que la sueur nous coule du front
jusque sur le papier, rendant les caractères mouillés et presqu’impossible à distinguer.
Une heure plus tard, il faut monter (toujours en transportant nos valises) au deuxième étage
où se trouve la douane thaïlandaise.
Il y a là plus de 200 personnes qui attendent de passer alors qu’il n’y a que 3 douaniers qui travaillent.
Il est 13h et nous sommes attendus au minibus à 14h30…
Soudain tout s’arrête… Les douaniers prennent une pause. L’inquiétude commence à se faire sentir.
À 14h30, nous sommes encore en ligne. Il fait chaud, chaud, certains passent devant les autres,
plusieurs sont assis, accroupis, découragés. Finalement, nous passons la douane après 4 heures d’attente.
Alors que nous cherchons où est notre transport, un individu nous saisit et nous emmène.
Le bus est plein, il n’y a pas de place pour nous et nos bagages. Peu importe…
On entasse les gens, on pousse les bagages, on est en retard pour aller au traversier.
Mais nous, on ne va pas au traversier, on reste en ville. Pas le temps de discuter, vous prendrez un tuk-tuk
au débarcadère. Il reste 4 heures de route à faire, serrés entre personnes et bagages.
Heureusement, la climatisation fonctionne. Puis, nous voyons l’enseigne de la ville, mais on tourne sur un petit chemin de campagne. Et la noirceur tombe…
Jamais nous ne ferons le retour en tuk-tuk sur cette route perdue en pleine noirceur.
Nous arrivons à un petit centre au milieu de nulle part qui est le transit
pour le traversier. Il n’y a que nous qui devons retourner en ville
et aucun transport n’est prévu à cet effet, le responsable à la frontière
n’ayant informé personne nous concernant.
Nous nous sentons vraiment malpris dans ce fond de rang, dans la noirceur presque totale, et quelques personnes autour qui ne savent pas quoi faire avec nous.
Par chance, un taxi tuk-tuk arrive. Il veut avoir 12$ pour nous reconduire en ville à notre hôtel.
J’ai 11$ sur moi en argent local. Pas vraiment le temps de négocier si nous voulons partir de cet endroit.
Il est d’accord et ouf! on peut embarquer les valises et arriver à l’hôtel où il y a encore 4 étages à monter.
Bon, c’est un moindre mal !!!
Nous voici maintenant installés pour l’avant-dernière partie de ce voyage et nous considérons
que nous avons pleinement mérité ce petit coin de paradis.
Quelques petits bungalows au bord d’une plage de sable blanc, une eau turquoise plus chaude
que celle d’un bain, la température qui varie entre 25 et 33 degrés, une quiétude reposante à souhait
et des hôtes charmants. Dusita Resort est réputé comme ayant une des plus belles plages de l’île de Koh Kood.
En plus, le tarif est très abordable si on exclut le coût de l’avion et le temps pour s’y rendre.
Marielle et Jacques