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Nous sommes allés Laos Si
Badang…  Badang… Bang…Bang… Bang…
Dire que nous en avons pour 12 heures de route de cette manière !!!  12 heures pour franchir 380 km de Luang Prabang à Vientiane.  La route qui traverse les montagnes est constellée de trous immenses. De quoi avoir la nostalgie des nids-de-poule de Montréal (oui, oui, ça se peut). 
Nous roulons dans un autobus arborant le signe VIP datant sans doute du siècle dernier.  Le car doit arrêter aux 50km pour remplir d’eau le carburateur.  
Les bancs tombent vers l’arrière à chaque cahot et nous passons près de nous assommer au plafond 5 fois par kilomètre.  
 
 
 
 
De fait, il n’y a que les rideaux roses passés date qui semblent tenir encore, à condition bien sûr de ne pas les toucher.  Ajoutez les poules et on se retrouverait dans un film.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Vous verrez, qu’on nous a dit, cela vaut la peine, le paysage est tellement beau. 
On avait seulement oublié de nous préciser que, pour admirer le paysage, c’est mieux d’avoir la vue fixe.  Moi qui veux photographier le panorama, je n’y arrive pas, ça saute trop.  Sans compter le ravin qui se rapproche dangereusement à chaque fois que nous rencontrons un autre véhicule…  À la fin du trajet, à force de rebondir sur nos sièges, nous avons le fessier élargi de 3 pouces et le coccyx raccourci d’un pouce.  On se regarde et on se dit : J’ai mal à mon Laos.
 
 
 
C’est un pays rempli de montagnes issues du hoquet d’une plaque tectonique et des soubresauts de l’Himalaya. De petits groupes de maisons s’étirent le long des pentes et on se demande comment font les gens pour subsister dans un pareil environnement.  
Les familles possèdent trois bananiers, deux porcs et des poules en liberté qui promènent leurs poussins un peu partout.  De fait, tous les animaux errent en liberté le long de la route… vaches, cochons, poules, il n’y aurait rien d’étonnant à croiser un tigre ou un éléphant…
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Longtemps soumis au protectorat français en Indochine, ce pays tente maintenant de se forger une identité face aux géants touristiques qui l’encerclent.  Contrée pauvre en infrastructures, riche de ses enfants et fière de sa joie de vivre manifeste dans un sourire enjôleur, elle exhibe ses richesses à qui veut bien emprunter le chemin peu conventionnel pour les rencontrer.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Pour cela, il faut franchir des barrières dont la communication linguistique n’est pas la moindre.  Parmi les personnes que nous avons rencontrées, peu d’entre elles connaissaient suffisamment d’anglais ou de français pour dire davantage que oui ou non (et encore…).  Dans les services (hôtels, restaurants, commerces), ils arrivent trois à la fois pour nous servir mais aucun ne comprend ce que nous désirons.  Il faut utiliser des images et de l’ingéniosité pour communiquer.  Ils manifestent tellement de gentillesse et de bonne volonté qu’on leur pardonne tout.  C’est ici que nous nous rendons vraiment compte de l’importance de la langue pour se faire comprendre.  
À Luang Prabang, nous avons conversé un peu avec Naoi. Elle a 18 ans et est originaire d’un petit village du nord. Venue dans la ville pour y faire des études collégiales, elle travaille six jours par semaine au restaurant pour payer ses études en chimie qu’elle poursuit à raison de 5 jours/semaine.  Son rêve est d’aller travailler en Chine comme professeur car il y a peu de possibilités d’emploi au Laos, l’offre de travailleurs dépassant la demande. Il y a aussi Bensi qui est en première année d’études anglaises à l’université.  Il nous a demandé quelques minutes pour converser en anglais avec nous pour se pratiquer.  Il aimerait bien trouver du travail comme professeur d’anglais.
 
 Sur la terrasse de notre hôtel à Luang Prabang
 
      Salle à manger de l'hôtel                    
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 Au restaurant sur le bord du Mékong
           Une rue de Luang Prabang
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Pantoufles à vendre
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Ici, la Chine se présente comme la source de la richesse pour tous ceux qui veulent travailler dans ses projets.  Il y a celui du TGV qui reliera la Chine à Singapour en 2021 (nous avons vu les piliers érigés sur le Mekong)
et des panneaux-réclames dans un parc présentant la Chine comme le nouvel Eldorado, la nouvelle Amérique, le nouvel idéal de prospérité. Bonne chance Naoi!
 
 
 
 
 
 
 
      Ballade sur le Mékong
 
 
 
    
 
 
 
 
 
 
 
 
 
  Repas sur le bateau
 
 
             Caverne aux mille bouddhas
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Bloc-notes :
Souper dans un restaurant de Luang Prabang. Le serveur prend soin de retranscrire exactement ce qui est écrit (en anglais) sur le menu. Quand notre plat est servi, ce n’est pas ce que nous avons demandé. Explication : Le serveur et la cuisinière ne savent pas lire…
 
Peu de choses à dire concernant Vientiane. Beaucoup de pagodes mais vraiment, nous avons apprécié davantage l’intimité et la tranquillité de Luang Prabang.
 
  Pagode à Ventiane
                           
        Bouddha couché    
                                  
                  
 
 
 
      
 
 
 
 
 
 

    Préparation au mariage

 

 

 

 

 

 

Marielle et Jacques