Par

Des animaux de bât thai et autres dés thai

Période de flottement à notre arrivée à Chiang Mai.  Il est 8h du matin.  Un chauffeur devait nous conduire à notre résidence et impossible de le trouver dans le terminus. Après une quinzaine de minutes, voici qu'une personne se présente pour nous emmener.  Sans aucune preuve nous concernant à cet effet.   Hésitations de notre part...  Bon…nous voici partis à l'aventure de Chiang Mai.  Première étape:  trouver notre résidence... qu'on finira par dénicher après bien des détours.  Ensuite, il nous faut attendre jusqu’à 13h pour prendre possession des clefs. 

 

En explorant les alentours, nous trouvons un petit café dont le proprio deviendra une ressource importante pour nous (du moins pour mon ordinateur qui avait décidé de se déclarer en grève quelques jours plus tôt).       

                                       

En plus de nous servir un excellent café le matin, il m’a conduit plusieurs fois (en moto) au magasin de réparations car mon portable a opposé bien de la résistance à son rétablissement. 

 

Retrouvons-nous à Chiang Mai, ville la plus importante du nord de la Thaïlande.  Nous avions réservé pour 6 jours avec quelques excursions en banque. 

 

Première sortie : le camp des éléphants où nous leur avons préparé un goûter nourrissant, donné un tas de bananes à manger, couvert de boue et nettoyé dans la rivière par la suite. 

 

 

 

En passant devant leur enclos avec nos provisions, le bébé s’est échappé en passant sous la barrière et s’est mis à nous poursuivre, sa trompe plongeant dans notre panier pour y saisir les bananes.  C’est quand même un bébé qui pèse pas mal de kilos… 

Ça crée tout un émoi quand il vous fonce dessus.  Et les plus gros qui barrissaient à qui mieux mieux autour, sans doute pour l’encourager.  En plus, nous avions reçu comme instruction de ne pas courir… Les efforts combinés de trois gardiens ont été nécessaires pour le ramener dans l’enclos.  Et 5 minutes de plus pour revenir de notre frayeur causée par cet incident. 

 

 

 

Bain de boue collectif alors que nous les enduisons de cette fange protectrice.  Nous avons hérité d’un poids moyen équipé des défenses les plus longues du lot.  La peau d’un éléphant est rêche et couverte de poils durs.  Il nous faut sans cesse surveiller ses mouvements.  Gare aux pieds car quand il décide de se lever….  Une chance qu’il se contorsionne avant de se mettre debout. 

 

Tout s’est terminé par le nettoyage dans la rivière. Nous avons grandement apprécié cette très belle journée avec ces animaux imposants.

   

          

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

À Chiang Mai, nous demeurons dans un quartier populaire près du centre-ville, comparable au Centre-Sud de Montréal. 

La circulation y est peu abondante comparée au flot animé de la vieille ville entourée d’un canal et des ruines du mur d’enceinte qui ceinturait la cité auparavant. Après nous être perdu au départ, nous avons trouvé nos repères, suffisamment pour circuler à pied sans trop se tromper pour revenir chez nous. 

 

    

 

 

 

 

 

Départ tôt le matin pour Chang Rai et la visite du Temple blanc, construit assez récemment par un artiste thaï de renom qui a voulu créer un tribut durable à l’ancien roi de Thaïlande décédé en 2016. Celui-ci est d’une blancheur immaculée afin de symboliser la pureté du bouddhisme et incrusté de morceaux de miroir pour suggérer la réflexion de l’illumination. 

 

 

 

 

 

Visite également de tribus venues, entre autres, de Chine au cours des siècles derniers, dont les Karen, connus pour les femmes (surnommées femmes-girafes) qui portent comme parure un collier formé d’anneaux qui étirent leur cou.  Nous avons pu en photographier plusieurs dont une avec Marielle portant un collier semblable au leur. 

 

 

 

 

 

 

 

 

     

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La journée s’est terminée au Triangle d’or, région surnommée ainsi en raison des trois pays ayant une frontière commune : Thaïlande, Myanmar et Laos.  Nous avons traversé le Mékong pour nous rendre au Laos quelques minutes, le temps de boire un petit verre d’alcool aromatisé à l’opium (qui est permis dans ce pays). 

Autre visite, cette fois aux orchidées et aux tigres.  On ne les approche pas de la même façon et la prudence est fortement recommandée dans le cas des deuxièmes.  

 

Les orchidées sont des fleurs fragiles, aux couleurs très diversifiées qui ont eu la réputation d’être difficiles à cultiver.  De fait, ces fleurs sont parasitaires des organismes qui les supportent, généralement un arbre, car elles ne possèdent pas de réserves alimentaires par elles-mêmes.

 

 

Par la suite, nous sommes allés voir des tigres… dans leur cage, pas dans la nature. Nous sommes un peu aventureux mais pas toqués quand même !!!  Bref, il nous était possible d’aller flatter des tigres apprivoisés (elles sont énormes ces bêtes) tout en respectant une kyrielle de conditions dont celle ne pas nous trouver devant eux.  

Nous avons choisi des tigres blancs, parce que leur provenance est canadienne.  Un tigre a beau être un gros chat, il a les griffes et les dents pas mal plus longues qu’un minou. Et les pattes avec des coussinets énormes…. D’un seul coup, il devrait nous faire revoler pas mal loin et laisser des traces très douloureuses sur notre corps.  Malgré tout l’environnement sécuritaire, la crainte me fige dans mes mouvements. 

  Grande hésitation avant de m’étendre sur son dos…  Un gardien en a fait monter un le long de la clôture : il fait presque deux fois ma hauteur.  À la fin, nous en avons flatté un sur le derrière et il semblait bien aimer ça : il se pourléchait les babines en tirant la langue.  
 

 

Marielle a trouvé cette expérience agréable alors que moi, je l’avoue, j’ai vécu de l’appréhension au cours de la rencontre avec ce fauve qui a une réputation de férocité légendaire.   

 

 

 

 

 

 

 

Bloc-notes :

Impossible de ne pas souligner la diversité de la nourriture dans les échoppes et les chariots sur la rue.  Nous avons adopté le mode thaïlandais du ‘take away’ en emportant nos choix culinaires dans des petits sacs de plastique pour les déguster à domicile.

Excursion sur le plus haut sommet de la Thaïlande. Alors qu’il fait 25 C en bas, il fait 6 C en haut.  De quoi garder la tête froide en haut…  

Pour ceux ou celles qui se poseraient la question :  Nous n’avons pas ressenti d’effet euphorisant suite à la consommation d’alcool aromatisé à l’opium.  Peut-être avec un 40 onces….

 Décoration au centre de Chiang Mai

 
 
 
 
            Le marché
 
 
 
 
 
 
      
 
 
 
          Chute dans le parc    

  

 

 

 

 

Marielle et Jacques