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Vous avez le bonjour de Charles!

 

Il fallait bien l'annonce du décès du célèbre chansonnier français et notre séjour à Prague pour faire le pont entre ces deux réalités.  Ici, le pont Charles est plus qu'une légende, sa structure imposante qui enjambe la rivière depuis plus de mille ans a attiré des gens de tout horizons et la musique qui jaillit de toutes ses pierres et ses pores en a enchanté plus d'un.

 

 

 

 

C'était mon hommage praguois (Prague est la capitale de la région historique de La Bohème) à mon idole francophone.

Décidemment, nous avons le chic pour faire coïncider nos escales avec les fêtes nationales.  D'abord l'Australie le lendemain de notre arrivée à Sydney, le nouvel an chinois en Nouvelle-Zélande et maintenant celle de la République tchèque le jour même de notre atterrissage.  Nous pouvions bien trouver qu'il y avait du monde dans les files d'attente.  Certains endroits n'ouvrent qu'une fois l'an et c'était lors de cette journée. 

En notre faveur, nous avons eu droit à la réouverture de l’horloge astronomique qui était en réparation depuis un an. 

 

 

 

Cette dernière sonne les heures en faisant défiler des apôtres derrière ses portes pendant que le squelette sonne la cloche et que différents personnages s’animent sur les côtés. 

 

Il faut voir la foule se rassemblant pendant l’heure précédant le moment fatidique et la horde de caméras, immobiles, dirigées vers la célébrité, un doigt prêt à presser le bouton ‘On’ à la première sonnerie. On dirait un départ du 100 mètres aux Olympiques (et il y a plusieurs faux-départs).

 

 

 

 

Circuler dans Prague c’est ouvrir un écrin dans lequel les bâtiments de pierre se parent de couleurs pastelles : les vertes, jaunes, roses, ocres se mélangent et entonnent une symphonie avec les pavés de pierres et céramiques qui se déroulent sous nos pieds.

 

   

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

            

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ici, on se fait harceler par les vendeurs afin d’assister à des concerts classiques qui ont lieu dans les diverses églises (je n’ai jamais vu ça… c’est différent que d’annoncer des spectacles de danseuses..,).  Je crois que les enfants naissent ici avec un violon à la main et ce n’est certes pas un hasard si Mozart y a résidé assez longtemps pour composer l’ouverture de Don Giovanni (ce qu’il aurait en une nuit selon la légende, la première ayant lieu le lendemain).  Pour les intéressés, cet opéra est en reprise ce mois-ci au théâtre de marionnettes. 

Bref, pour en revenir aux billets de concert, nous nous sommes pris au jeu et, dès notre premier soir, nous nous sommes laissé bercer par Beethoven, Bach, Ravel et leurs complices avant de nous couler dans les bras de Morphée.

 

Prague, c’est aussi un défilement continu d’ornements architecturaux accrochés de haut en bas des maisons et monuments, des fresques exposées aux quatre vents et des sculptures qui s’accrochent aux maisons pour tendre la main à tous les passants.  Roman, gothique, rococo, baroque et art nouveau (représenté par la maison qui danse en hommage à Ginger Rogers et Fred Astaire) se côtoient sans jamais se sentir dépaysés au travers des mille clochers de la ville.  Et les fonds de cour fourmillent de découvertes diverses comme ce jardin quasi secret tout à côté de l’énorme place Wenceslas.  Les gens viennent y goûter leur dîner ou le soleil.  Une roue à aube de moulin qui tourne encore.  Un bateau qui s’engouffre dans une écluse.  Des sources d’eau chaude qui suintent au travers des pavés et permettent de marcher pieds nus pour se réchauffer les pieds (même l’hiver).  Elles permettent aux arbres fruitiers de fleurir toute l’année (il paraît qu’on peut y cueillir des pommes en hiver).

Mais c’est avant tout par sa rivière et ses ponts que Prague nous attire. Le pont Charles,

qui a été longtemps l’ouvrage civil gothique le plus important d’Europe, attire une nuée de touristes qui se font photographier avec l’une des nombreuses statues qui se tiennent fièrement debout le long de ses parapets.  

 

 

 

 

Et pour couronner le tout, rien ne vaut un tour de bateau pour admirer la beauté des immeubles qui se dressent avec orgueil le long des rives (surtout si le soleil est au rendez-vous).

 

 

 

 

 

 

Bloc-notes : Vu le mur dit John Lennon et mangé au café du même nom. 

L’endroit est mythique comme endroit d’écriture contestataire. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 
 
 
 
 
 
Visité l’église du petit Jésus de Prague et avons été pris en photo avec sa réplique après nous être faufilé dans un groupe de croyants. 
 
 
 
 
 
Mangé de la goulasch et un genou de porc énorme, énorme, énorme…

 

Visité le château de Prague et son immense cathédrale. 

  Écouté une ensemble médiéval tout en flânant sur la place Wenceslas.

  

 

 

Et le soleil était présent pour la promenade en bateau.

Marielle et Jacques

 

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